Il n’y a pas que l’alcool et le tabac qui tuent, les particules fines aussi. 48 000 : c’est le nombre de morts causé par la pollution atmosphérique, selon une étude de Santé Publique France contre 80 000 pour la cigarette. Les conséquences sur la santé sont semblables comme les problèmes cardiovasculaires, respiratoires mais aussi neurologiques. Un constat alarmant décrypté par le professeur Thomas Similowski, pneumologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris et à l’origine de la Fondation du souffle.

Les PM10 et les PM2.5 sont des particules en suspension particulièrement agressives pour l’organisme à cause de leur finesse. Cette caractéristique leur permet, non seulement d’entrer dans les poumons, mais aussi et surtout d’évoluer dans le sang. C’est finalement tout l’organisme qui est touché. Conséquences ? Asthme, cancer du poumons, problèmes cardiaques, vasculaires, neurologiques, risque accru d’infarctus du myocarde, perturbations endocriniennes, etc. Preuve que ce qui a un impact sur notre environnement n’est pas sans incidence sur notre santé. Explications à Eric Poincelet :