Les politiques cherchent des solutions au dérèglement du climat durant cette COP21 et la société civile expose des moyens. Yolaine de la Bigne vous parle aujourd’hui d’un arbre magique, le Noyer Maya appelé l’arbre magique car il sait tout faire, capter le CO2 et nourrir les animaux et les humains.
Yolaine de la Bigne reprend sa place derrière le micro de Sud Radio ! Retrouvez-la chaque matin du lundi au vendredi, dans « Un monde plus vert », une chronique rediffusée à 17h27 et à écouter sur notre webradio tous les jours à 9h45, 13h30, 15h45 et 19h45 !

Ecoutez la chronique de Yolaine de la Bigne :
Version écrite de la chronique :
C’est l’association Envol Vert qui le met en avant, cette association travaille pour lutter contre la déforestation et protéger la nature des pays les plus défavorisés. Elle appelle nos décideurs à protéger plus sérieusement la forêt dont l’humanité a absolument besoin. La présidente d’Envol Vert, Daisy Tarrier, présente parmi ses solutions cet arbre et nous appelle à changer de paradigme pour enfin respecter la nature qui nous nourrit.
Qu’a-t-il de si extraordinaire cet arbre ?
Cet arbre originaire d’Amérique centrale et du Sud capte le carbone atmosphérique comme tous les arbres grâce à la photosynthèse et le stockent dans ses organes (branches, tronc, racine…). Ça c’est comme tous ses copains les arbres. Mais il est plus fort que les copains car il est aussi capable de le stocker dans le sol, c’est donc un véritable « puits à carbone » ce qui est particulièrement intéressant et ce, grâce à un processus particulier : le chemin carbonate-oxalate. C’est un peu compliqué à expliquer mais en gros ce qui tombe du Noyer Maya, des bouts d’écorce par exemple, va s’associer à du calcium et créer par une alchimie chimique une terre avec une teneur en carbone durable. Donc non seulement il capte beaucoup plus de carbone que les autres arbres mais grâce à ce procédé, il améliore la qualité des sols : il permet d’augmenter le pH des sols tropicaux souvent trop acides, du coup il améliore les rendements es cultures en agroforesterie. Et ce n’est pas fini !
A-t-il d’autres talents ?
Il nous nourrit. Ses graines sont délicieuses et en plus très bonnes pour la santé, elles peuvent donc alimenter les populations locales. Quant à ses feuilles et ses fruits, les animaux les adorent on peut donc en faire du fourrage particulièrement digeste pour les vaches ou les chèvres qui feront plus de lait. Bref, un arbre qui porte bien son nom et une fois de plus nous montre que les solutions de la COP21 sont le plus souvent autour de nous dans la nature. Respectons les arbres se sont nos amis !
Cette chronique a été diffusée le 2er décembre sur Sud Radio en partenariat avec ENGIE acteur de la transition énergétique