L’un des points marquants du dernier salon de l’agriculture était la conversion du secteur agricole aux nouvelles technologies. C’est une piste intéressante d’un point de vue écologique ?
Écoutez Yolaine de la Bigne derrière le micro de Sud Radio ! Retrouvez-la chaque matin du lundi au vendredi, dans « Un monde plus vert », une chronique rediffusée à 17h27 et à écouter sur notre webradio tous les jours à 13h30, 16h30, 19h45, 23h45 et 03h30 !
Écoutez la chronique de Yolaine de la Bigne :
Version écrite de la chronique :
C’est ce que l’on appelle « La troisième révolution agricole ». En effet, au salon, le stand de la ferme digitale a remporté un grand succès. Il s’agit de l’association des 5 jeunes entreprises qui lient le secteur agricole au monde numérique : Miimosa, une plate-forme de financement participatif dédiée à l’agriculture et à l’alimentation ; monpotager.com, un site qui permet aux particuliers de de louer une parcelle de terrain chez un producteur local et de se faire livrer les produits que l’on souhaite dans de grandes villes comme Paris et Lyon (bientôt Lille, Nantes et Bordeaux). Ensuite, la société Weenat qui crée et construit des capteurs connectés autonomes pour mesurer l’humidité, la pluviométrie… afin de mieux gérer la gestion des cultures (choisir le meilleur moment pour irriguer, pour traiter etc.)
Ce sont surtout des instruments pour aider les agriculteur dans leur quotidien ?
Oui car il faut les accompagner dans cette révolution, surtout quand ils se lancent dans le bio. Il y a aussi agriconomie.com, un site pour trouver tout ce qu’il faut pour une exploitation et enfin Ekylibre qui propose un logiciel pour simplifier les systèmes d’exploitation. Le but est de soulager la charge de travail des agriculteurs, de limiter les apports d’intrants, de prévoir des maladies, de suivre l’indice de végétation, les rendements, les besoins en eau, l’état de nutrition azotée… Bref, le bonheur est dans les prés mais le boulot est dans les champs !
Cette révolution s’accompagne aussi de robots ?
Ça va des drones qui évaluent l’état de santé d’un champs jusqu’aux robots de traite dans les élevages, pour mieux s’occuper des vaches. Mais pour l’instant, on les conçoit surtout pour le rendement, espérons que cette robotisation ne rende pas encore plus affreux le sort des animaux d’élevage. Et encore plus mécanisée la vie de nos agriculteurs ? A quand des robots pour leur bien-être des animaux et des hommes ?
Cette chronique a été diffusée le 04 avril sur Sud Radio en partenariat avec ENGIE acteur de la transition énergétique.