Vous roulez moins de 3 500 kilomètres par an ? Optez pour un véhicule partagé ! Au-delà, une voiture privée vous coûtera trop cher, aussi bien en essence qu’en frais d’entretien. En plus, l’utilisation commune de voitures neuves, mises à disposition le plus souvent dans des stations fixes, réduit de façon significative les gaz à effet de serre émis par le transport.
Les points forts :
L’auto-partage est une belle histoire de solidarité. L’initiative se présente comme une excellente solution pour partir en vacances par exemple sans avoir à payer une voiture de location à prix fort. De nombreux sites proposent se service qui met en relation des particuliers entre eux comme le site unevoiturealouer.com. Dans la capitale, la Mairie de Paris a largement contribué au développement de ce projet qui « favorise le développement des nouveaux usages collectifs de la voiture » et qui limite les émanations de gaz à effet de serre. Une initiative attrayante si l’on en croit les cinq labels certifiés par la Ville de Paris ( Caisse Commune, Carbox, ConnectbyHertz, Mobizen et Okigo).
Autre système, les « voitures libre-service ». Après Autocool à Bordeaux, l’idée a séduit la ville de Paris qui a installé il y a plus d’un an l’Auto’lib. Comment ça marche ? Muni d’un abonnement annuel, mensuel ou quotidien, vous vous rendez dans l’une des 1200 bornes accessibles en Île-de-France. Il vous suffit de débrancher le câble d’alimentation du véhicule pour l’emprunter, et roulez jeunesse ! Côté stationnement, aucun soucis à se faire : le nombre de stations étant plus élevé que celui des voitures en circulation, il est facile de trouver une place. Le bonus : la société parisienne s’est orientée vers des véhicules à moteur électrique ne produisant ni micro-particule, ni gaz d’échappement.
Les point faibles :
Toute initiative a son lot de récalcitrants et l’auto-partage comme l’auto-libre service n’échappe pas à la règle.
Pour la voiture à borne, les mauvais points résultent surtout des problèmes d’entretiens (voitures sales, et liquides d’entretiens pas toujours réapprovisionnés), le confort laisse aussi a désirer et le design brut ne fait pas l’unanimité.
Pour la voiture à partager, il faut faire des concessions : rendre la voiture au point même où on l’a empruntée, organiser ses déplacements en fonction des réservations du véhicule (il faut être ponctuel).