
Jusqu’au 28 février, la ville de Vélizy-Villacoublay dans les Yvelines organise une exposition intitulée « Ville Biomimétique, ville de demain ». Une belle occasion de découvrir ce que pourrait être la ville du futur.
Le Biomimétisme est l’art de s’inspirer de la nature pour concevoir des produits, des procédés ou des systèmes innovants. L’idée de cette exposition est de montrer au public comment serait la ville de demain si elle respectait les écosystèmes dans son organisation, son architecture, le traitement des déchets ou encore la gestion de l’énergie. Par exemple, une ville biomimétique est construite à partir de biomatériaux et produit sa propre énergie. Généralement, elle intègre les déchets dans ses processus de production, comme à Kalundborg en Suède. Dans cette ville portuaire située au nord-ouest de Seeland, la principale île du Danemark, une sorte de « chaîne alimentaire » entre les industries voisines s’est développée. Chaque industrie se nourrit des rejets de ses voisins. Cela leur permet de réduire leurs besoins en matières premières, mais aussi leur production de déchets.
En parallèle de l’exposition, des artistes et des architectes donneront des conférences. A l’instar de Luc Schuiten, architecte bruxellois bien connu pour sa vision futuriste de nos villes et l’archiborescence qu’il a inventée, c’est-à-dire l’architecture qui utilise comme source d’inspiration des organismes vivants.
Du 21 au 28 février, L’Onde, Théâtre et Centre d’Art, 8 bis, avenue Louis Breguet, Vélizy-Villacoublay. Toutes les informations sur www.velizy-villacoublay.fr
« De la solidarité humaine dans les entreprises ». C’est le mot d’ordre de Ca me regarde, petite start-up qui accompagne les entreprises dans leur implication citoyenne et qui organise aujourd’hui un « Open de la Solidarité ». Quezaco ? Une journée en immersion dans le quotidien de la communauté Emmaüs d’Ivry sur Seine, dans le Val-de-Marne. L’objectif de Ca me regarde est de faire découvrir à un employé lambda le fonctionnement de cette communauté bénévole et la vie d’un compagnon. Et l’encourager, à la fin de la journée, à proposer son aide à Emmaüs pour collecter les objets, les restaurer et les revendre. Selon les fondateurs de la start-up, dans un contexte de société déshumanisée et de crise de sens, de plus en plus de gens ressentent le besoin d’exprimer leur utilité. L’entreprise à un rôle à jouer, au delà de sa vocation économique : elle doit produire du lien social, de l’entraide et de la compréhension mutuelle. Elle ne doit plus se penser uniquement à l’aune de son efficacité économique mais au regard de sa performance globale. C’est-à-dire une performance qui intègre les aspects sociaux, sociétaux et environnementaux.
Promouvoir la solidarité humaine et l’esprit coopératifs à travers des projets concrets est le point de départ de Ca me regarde. D’où l’organisation, par exemple, un séminaire annuel d’une entreprise une journée dans le village de Guernes (Yvelines) : un chantier de lutte contre la Renouée du Japon, une plante invasive particulièrement nocive pour la biodiversité et qui provoque l’érosion des bords de Seine. Ce village, qui comporte 26 km de berges de Seine, dans les environs de Mantes, n’avait pas le budget pour mandater un professionnel.
Page Facebook de Ca me regarde : http://www.facebook.com/cameregarde
Cette chronique « Bonne Nouvelle » a été diffusée le vendredi 22 février 2013 sur Europe 1. Retrouvez chaque jour sur Néoplanète les chroniques « Bonne Nouvelle » et « Environnement » de Yolaine de la Bigne, enrichies de photos, de vidéos et de liens internet.