A menu des bonnes nouvelles de Yolaine de la Bigne : la victoire de 30 000 victimes indiennes sur la compagnie pétrolière Chevron-Texaco, la création de feuilles d’arbres artificielles pour produire de l’énergie, le concept de compétition remis en cause et le premier manège écolo « Le Vierzon » qui tourne grâce à des panneaux photovoltaïques. A écouter ci-dessous (3’44)
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Références musicales
– « Morena pintada Christo» – Au pays du temple du Soleil
– « Le manège enchanté» – Tournicoti Tournicoton
Version écrite de la revue de presse
Les indiens d’Amazonie ont dansé en apprenant cette décision de justice, une première dans l’histoire du droit de l’environnement, condamnant la compagnie pétrolière Chevron-Texaco à payer 6 milliards d’euros pour avoir pollué la région de l’Equateur. Comment ? En creusant 356 puits et des centaines de réservoirs d’eaux polluées qui étaient ensuite déversées dans les cours d’eau. Le résultat : une pollution dramatique du sol, de l’eau et de l’air via des pluies acides, avec des conséquences évidentes sur les populations et notamment les enfants. Même si la compagnie, furieuse, a déclaré ne pas vouloir payer, le quotidien de Madrid El Pais se réjouit de cette décision qui marque la fin d’une période, celle de la pollution sans gêne et sans reproche.
Les forêts sont si abimées dans certaines régions du monde que les chercheurs veulent carrément créer des feuilles d’arbres artificielles. Le New-York Times fait le point sur ces recherches étonnantes qui se déroulent en majorité en Californie avec des feuilles en fine couches de plastique, un peu comme du papier bulle. Ces fausses feuilles seront capables de produire de l’énergie directement à partir de la lumière du soleil, de l’eau et du dioxyde de carbone comme les vraies. On les posera par exemple sur les toits des maisons afin qu’elles alimentent le foyer en électricité. Cible visée : les pays en voie de développement qui souffre tant du manque d’énergie.
Que les chercheurs du nord aident les pays du sud, cela prouve un esprit de solidarité qui nous fait tant défaut. Et justement, le Figaro se félicite de l’évolution actuelle remettant en cause le concept même de compétition. La rivalité, nous y sommes tous soumis depuis l’enfance, souvent inconsciemment, à l’école, à la fac, en entreprise. Longtemps louée comme un moteur de progression, elle devient aujourd’hui synonyme de malheur, injustice, stress, solitude. Jacques Lecomte, auteur de La Résilience (éd rue d’Ulm) mène actuellement des recherches sur les liens entre générosité et bien-être. Déjà des études ont montré qu’à l’école, l’apprentissage coopératif faisait baisser la délinquance et augmentait la motivation des jeunes. De son côté, le psychosociologue Christian Marsan constate que de plus en plus de patrons veulent diriger leurs employés autrement, sans pour autant verser dans une utopie « bisounours », mais avec l’envie de changer les règles du jeu !
Jouons alors et quittons-nous en faisant un petit tour de manège mais pas n’importe lequel, le premier manège écolo qui vient de s’installer à Paris au pied de la tour Eiffel. Il fonctionne grâce à des panneaux photovoltaïques sur son toit et…. aux enfants qui pédalent sur les petits chevaux tandis que les parents pédalent eux-aussi, assis sur des bancs tout en regardant avec adoration leur progéniture. En échange ? Ils peuvent recharger gratuitement leur téléphone ou leur appareil photo. Inauguration officielle le 6 juillet, tournicoti-tournicota !