L’affaire Volkswagen continue de faire la Une. La semaine passée, le constructeur automobile admettait avoir posé un logiciel permettant de manipuler les tests antipollution sur ses moteurs diesel aux Etats-Unis. Le scandale s’étend désormais à l’Europe puisque le ministre allemand des Transports vient de reconnaître que des fraudes ont également eu lieu sur notre continent. Au total, le moteur incriminé équipait 11 millions de véhicules dans le monde. Alors comment Volkswagen a-t-il réussi à duper ses clients ? Peut-on réellement faire confiance aux tests automobiles ? Décryptage avec Eric Poincelet, fondateur et président de l’association Planet Watch.
Ce n’est pas nouveau, les voitures rejettent des particules fines. Une pollution dangereuse pour la santé des citadins puisqu’elle provoque maladies respiratoires ou cardiovasculaires, cancers et autres affections qui peuvent atteindre même les jeunes sportifs urbains… Un phénomène auquel s’intéresse depuis longtemps Eric Poincelet, président de Planet Watch.
Le scandale qui touche Volkswagen ne s’arrête plus de faire des vagues. Les nouvelles révélations impactent désormais l’Europe. En effet, les véhicules trafiqués ont également été distribués dans nos pays et pas seulement aux Etats-Unis. « Nous avons été informés qu’en Europe également des véhicules équipés de moteurs diesel de 1,6 et 2,0 litres sont touchés par les manipulations dont on parle », a déclaré le ministre allemand des Transports à la presse. Pourtant, cette révélation de ne choque pas Eric Poincelet. Selon lui, cette pratique est commune.
Alors si la méthode est répandue, pourquoi fait-elle autant de bruit aujourd’hui ? D’après Eric Poincelet, cela s’explique avant tout par le fait qu’elle ait été révélée par les Etats-Unis, un pays peu enclin au mensonge concernant les produits qui sont vendus sur son territoire à ses habitants. L’arnaque pourrait d’ailleurs coûter cher au constructeur.
Et vous, faites-vous confiance aux marques automobiles et à leur manière de mener leurs tests antipollution ?