Dijon est la grande ville française où vos poumons sont le plus heureux, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 6 janvier publié par l’Institut de veille sanitaire (InVS). Le rapport porte plus précisément sur le taux de particules fines PM10 (d’un diamètre inférieur à 10 micromètres) présentes dans l’air.
Le chef-lieu de la Bourgogne est aussi la seule à respecter le seuil de pollution de 20 microgrammes par mètre cube (µg/m3) admis par l’Organisation mondiale de la santé. Bien qu’aucune des agglomérations ne dépasse la valeur réglementaire européenne de 40 µg/m3, certaines la frôlent et se retrouvent ainsi en bas du classement, le plus mauvais élève étant Marseille, suivi de Lille, Lyon, Nice, Grenoble, et Lens-Douai.
Paris arrive en 7e position des 17 villes analysées, devant Rouen et Strasbourg, le reste présentant des niveaux compris entre 21 et 25 µg/m3. Le rapport souligne néanmoins un problème important : l’impact à court terme des particules fines PM10 est plus important qu’on ne le pensait, celles-ci aggravant dramatiquement des symptômes préexistants. Ainsi, même des niveaux d’exposition relativement faibles accroissent grandement le risque de mortalité en provoquant accidents vasculaires cérébraux, ruptures d’anévrisme, ou encore embolies pulmonaires. L’InVS suggérait déjà dans une précédente étude que de ramener le taux de PM10 à 20 µg/m3 permettrait d’éviter chaque année 250 morts et 1000 hospitalisations liées à la pollution.
Alors, vous préférez déménager ou faire plus attention à vos émissions ?