Menée par des chercheurs de l’université de Columbia, l’étude met en lumière l’effet des phtalates pendant la grossesse et leur conséquence sur le développement cérébral du fœtus. Le bilan est alarmant : ceux exposés in utero aux concentrations les plus élevées avaient un QI de 6,6 à 7,6 points.
De précédentes recherches montrent que les effets nocifs des phtalates portent essentiellement sur la fertilité, et le développement du fœtus et du nouveau-né. Chez l’homme, il y a une incidence négative sur le développement de la fonction reproductrice mâle, la qualité du sperme, et les niveaux d’hormones.
Les phtalates sont des plastifiants présents dans un grand nombre de produits courants. Ces composés chimiques, dérivés de l’acide phtalique, se trouvent par exemple dans les objets en PVC, comme les boites en plastiques et les biberons, dans les cosmétiques, les peintures, les colles, les tissus imperméables, les emballages et films alimentaires… On les trouve même dans des médicaments et dispositifs médicaux ! Bref, la liste est longue.
Malheureusement, nous sommes tous au contact de ces polluants, que ce soitpPar voie cutanée, inhalation, ou ingestion. Difficile, donc, de les éviter, mais vous pouvez commencer par suivre ces 6 mesures toutes simples pour éviter ces puissants perturbateurs endocriniens.