C’est une des grandes tendances écolo du moment et qui séduit peu à peu les grandes villes. Les habitants d’un immeuble ou les salariés d’un établissement public, peuvent désormais apporter leurs déchets organiques dans des petits composteurs. L’idée : produire un compost naturel sans produits chimiques pour un usage interne (jardin privé) et sensibiliser les gens à la problématique du développement durable tout en créant du lien social.
Les résidences, les écoles, les bibliothèques, les maisons de retraites, les casernes de pompiers…de plus en plus de bâtiments collectifs et municipaux commencent à s’équiper d’un système de compost local. ON y dépose ses épluchures, ses fruits et légume périmés, ses plantes mortes. Puis, on récupère quelques temps après du compost 100% naturel que l’on utilise comme engrais pour ses plantes, dans son jardin ou sur son balcon.
Le compostage en ville
Car le compost n’est pas exclusivement réservé aux ruraux ou aux gens qui possèdent un jardin ! Les urbains s’y mettent et décident de le faire à plusieurs. Ils se font parfois aider par des entreprises comme Eisenia (du nom du petit vers de compost utilisé pour que le processus se passe au mieux). Cette Société Coopérative et Participative (Scop) met en place des actions de compostage dans toute la France et forme des agents de collectivité pour qu’ils connaissent mieux ce domaine encore assez méconnu dans le pays : il n’y a qu’une quinzaine d’agglomérations qui font la réelle promotion du compostage comme Angers, Vannes, Paris, Besançon, Lyon ou Toulouse. Toutes ces grandes villes commencent à prendre conscience que le compost est aussi un formidable terreau, gratuit, naturel et d’excellente qualité que l’on peut utiliser pour les espaces verts par exemple.
Podcast: Lire dans une autre fenêtre | Télécharger
Subscribe: iTunes | Android | RSS